Étude sur l’activité physique et l’alimentation des jeunes

Samedi 16 octobre 21, à l’INSEP, le neurochirurgien Philippe Decq a dévoilé les premières conclusions de son étude sur l’activité physique et l’alimentation des jeunes, en marge des finales des Jeux des jeunes. Ces Jeux des jeunes sont un programme de sensibilisation à la pratique du sport à vocation des jeunes de 5ème et 4ème. Au programme des élèves : différents tests d’endurance, de force, d’équilibre, de souplesse; des calculs plus classiques comme l’IMC ou encore un test de forme sur la base d’un auto-questionnaire relatif aux habitudes de consommation alimentaire et d’activité physique.

Dans chaque région française, plus de 200 élèves se sont soumis au test. Des « premiers résultats d’une étude préliminaire très descriptifs » et qui apportent déjà « un certain nombre d’informations », selon le professeur Philippe Decq. « Il y a besoin de les remettre dans l’activité physique : ils n’en font pas assez en moyenne, regrette le professeur. Quand on regarde nos chiffres, on a quand même 13,87% des enfants qui sont en surpoids. C’est 12% chez les filles et 16% chez les garçons. »

D’autre part, l’étude relève des problématiques liées à l’alimentation. Chez les élèves de cinquième et quatrième, 13% ne mangent des fruits qu’une fois par semaine voire jamais. C’est 9% pour les légumes. « Pourtant, la recommandation c’est d’en manger plusieurs fois par jour, note Philippe Decq. Là encore on a des efforts à faire. Il y a encore 10 % des élèves qui n’en mangent jamais ou pratiquement jamais. » 

En plus de la nourriture, l’étude pointe aussi les habitudes alimentaires concernant les sodas et autres boissonsSeuls 64% des élèves boivent uniquement de l’eau au cours des repas et 40,5% des élèves boivent des boissons sucrées tous les jours. Des chiffres qui attirent l’attention du médecin : “C’est le point qui me frappe le plus parce que ce n’est pas recommandé dès cet âge-là. Pour mener une vie en bonne santé, et bien vieillir, il faut avoir de bonnes réserves. On voit que les personnes qui ont fait de l’activité physique toute leur vie abordent la troisième partie de leur existence en meilleur état et sont bien plus résistants que les autres. »

Source: Franceinfo le 16/10/2021

Ressource: l’application « Tous en forme » de l’Université Paris-Diderot.