Parmi les 23 disciplines paralympiques présentes aux jeux de Tokyo, deux seulement n’ont pas d’homologue aux Jeux olympiques : la boccia et le goalball.
La boccia tient ses origines de la Grèce antique, où les joueurs lançaient de grosses pierres sur une petite cible.
La boccia, qui signifie « boule » en italien, a été initialement conçue pour les personnes atteintes d’infirmité motrice cérébrale. Elle est maintenant pratiquée par des athlètes ayant toutes sortes de déficiences neurologiques qui affectent leurs fonctions motrices.
Ce sport a fait ses débuts paralympiques à New York 1984, où 19 athlètes représentaient 5 pays différents. Aujourd’hui, la boccia est pratiquée dans plus de 75 pays à travers le monde et 116 athlètes participeront aux Jeux de Tokyo en 2021. Le sport a des similitudes avec le boulingrin, les jeux de boules et la pétanque.
La boccia est un jeu de haute stratégie, où un seul coup peut retourner le court du jeu. L’aire de compétition de la boccia est de la même taille qu’un terrain de badminton (12,5 m x 6 m). Tout d’abord, une boule cible blanche appelée jack est lancée, suivie par le lancement ou le roulement de six boules rouges et six boules bleues par chaque joueur, doublette ou équipe, appelé une « mène ». À la fin de chaque mène, le joueur, la doublette ou l’équipe dont la boule est la plus proche du jack marque un point et reçoit un point supplémentaire pour chaque boule qui se trouve plus près du jack que les boules adverses les plus proches. Les matchs individuels et en doublettes se composent de quatre mènes, tandis que les épreuves par équipes se déroulent en six mènes. L’athlète, la doublette ou l’équipe qui obtient le plus de points est le vainqueur.
En partenariat avec le Comité Départemental Handisport, l’ASPTT Saint-Etienne a créé, en septembre 2017, la première activité handisport de Boccia dans la Loire (type de compétition: Loisir).
Le goalball est un sport collectif réservé aux déficients visuels, qu’ils soient mal-voyants ou non-voyants.
Chaque équipe est composée de trois joueurs actifs sur le terrain et de trois remplaçants. Les joueurs alternent entre les postes d’attaquant et de défenseur. Quand les athlètes défendent, ils sont tous les trois devant le but. Plongeant au sol pour arrêter la balle, ils forment ainsi un mur avec le corps, comme un gardien de football s’élançant pour arrêter la balle. L’objectif est de marquer un but dans les cages adverses en lançant le ballon sonore à la main au ras du sol. Un match est composé de deux mi-temps de 12 minutes.
Afin qu’aucun joueur ne soit ni avantagé ni désavantagé selon son degré de déficience, tous les athlètes doivent porter un masque sur les yeux. Si un joueur touche son masque, et ce peu importe la raison, il se voit appliquer une pénalité de masque et doit défendre seul un tir adverse. Si le masque glisse, le joueur doit demander l’autorisation à l’arbitre de le toucher. Pour aider les joueurs à se repérer dans la zone défensive, des morceaux de ficelle en guise de repères tactiles sont positionnés au sol et fixés par un adhésif.
Sources: Olympics.com et Franceinfo
Pour aller + loin: le Comité paralympique et sportif français: trouver son parasport en fonction de son handicap ;